Textes PNHPPH 2018



1ère phrase d’un livre choisi au hasard.

« Je garde à portée de main, depuis longtemps, un document personnel résumant les grandes étapes de l’évolution de la vie, de la terre et de l’univers. »

Aujourd’hui, vu le désastre du résumé des grandes étapes de ma vie, je me dis que j’aurais mieux fait de me pencher sur ma propre évolution.
Détruire, détruire les traces de ce ramassis de phrases qui m’ont coûté des nuits blanches et les cheveux gris.
Moi en première ligne, ma terre à moi, mon univers à moi.
Affranchi de mon passé et de tout ce qui s’y rapporte.
Un nouvel avenir.
Trouver le courage d’aller vivre loin des contraintes de Couteilles
Demain.
Osé, peut-être ou peut-être pas.

Dernière phrase d’un autre livre : « Elle frissonna et s’en retourna aux Couteilles »

Sonia Scheider
———————-

Sur une phrase de Félix Fénéon :

Jugeant sa fille (19 ans) trop peu austère, l’horloger Stéphanois Jallat l’a tuée. Il est vrai qu’il lui reste onze autres enfants.

Mathématique :
Jugeant le PRODUIT de sa MULTIPLICATION âgée de ((9x2)+1) trop EXPONENTIELLE, l’horloger de Port-RACINE THALES l’a FRACTIONNÉE en 1000 morceaux. Il est VRAI qu’il lui reste dans son ALGORITHME ONZE autres enfants.

Horoscope :
Signe : Horloger
Travail : votre travail demande austérité et précision 
Santé : ménagez-vous, votre stress risque de tuer quelqu’un 
Amour : vous allez perdre un amour mais restez positif, 11 autres sont en attente.

Précision :
Jugeant sa fille 1m60 40kg, cheveux blond, type nordique, 19 ans dans exactement 1mois et 2 jours trop austère, l’horloger 1m78 130kg 45ans chauve, boulimique, infidèle, habitant au 33 rue de la minute où 3 place de l’heure selon qu’il est chez lui ou chez sa maîtresse, l’a tuée avec un poignard acheté à 9h du matin au marché noir de la ville à Henri Georges Martin récemment sortie de prison. La lame de 25cm en acier inoxydable est gravée des 12 chiffres de l’horloge. Il est vrai qu’il lui reste encore 11 autres enfants, prenons les dans le détail, le premier ...

Sonia Scheider
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Poèmes évidents
A la façon de Guy Bennett

Poème De procrastination
Euh, je l’écrirais demain

Poème Daltonien
Rouge forêt, bleu de jonquille
Vert carmin, jaune outremer

Poème qui a du chien
Miaou miaou miaou

Poème évident 
é vid en tout (et vide en tout)

Poème morse
Point point point
Trait trait trait
Point point point

Sonia Scheider


Poème normand
Pomme,
Pomme,
Pomme !

Poème « chaud devant ! »
A fond je sers !
Mais froid derrière ?

Poème du Baron Bich
Ni bique,
Ni bouc !

Poème du cidre feignant et égoïste
Je bulle,
Rien qu’pour ma pomme !

Par Sylvie SIMON

Poème Valse
A la manière d’Olivier Salon
3 fois 3 strophes de 3 vers de 3 syllabes
Par Sylvie SIMON




Histoire bancale1
Qui manque de strophe,
Pas d’apostrophe !


Mon ami
M’a redit
« C’est fini ».

Vient la pluie,
Il a dit :
« C’est fini ».

Je maudis
Et je prie…
Pas pour lui !!!

J’prends la mouche
Sous la douche
Et je crie :

« C’est fini,
Je découche,
Abruti ! »

C’est tant pis,
Je débouche,
Du « Champi ».

Je me mouche
Et les yeux
Je m’essuie.

A pleine bouche,
Je souris,
Viv’ la Vie 
Le soleil
M’interpelle,
J’vais partir.

Un chameau
Dans l’désert
Qui transpire

Me sourit.
Ça m’rappelle
Mon ami.

C’est super !
L’est poilu,
L’est joli !

Même pelage,
Même sourire,
J’suis ravie.

Oasis
Dans l’désert,
Les palmiers

Vol’ t au vent.
L’eau ruisselle
Dans ma bouche,

Le chameau
Me ramène
A la source.

A suivre…
1 : le titre est à quatre temps…


Olivier Salon avec les enfants du club poésie à la bibliothèque de Créances,

Tautogramme en f

La fusée folle filé foudroyante en feu d’artifice fantastique vers le Far West’ folle de fantaisie.
La fusée fuit fantomatique vers le feu où frétillent les flammes fascinantes qui font fondre les forêts feuillues et les fougères effilées en fumée fuchsia.

Qu’elle est cette grenouille
que la pluie d’ici mouille ?
Quelle belle fripouille
Les Et sa drôle de bouille
Avec ses yeux de nouille.
Ça fait ma !! Ouille ouille ouille

La carottautomobile est un véhicule orange ?
Orange ? Mais oui, mais oui, orange !

Même si certaines sont violettes ou blanches ou jaunes.
La carottomobile roule sur la touristique
La carottomobile chante en roulant
Elle rappe
et soudain sur une carotte dérape.
elle heurte un bananacar :
c’est le coup de foudre :
Ils se marient.



Lundi 16 avril Pôle administratif COCM La Haye OS
Quatrain avec acrostiche final en[ la ]/ [è]/[ du] / [pui]
Un p'tit tour par ici, un p'tit tour par là
Monter et redescendre, c'est tout à fait parfait.
ne vous étonnez pas, nous n'étions pas perdus
Mais nous déambulions dans la vieille Haye du Puits

Cinq vers de 5 syllabes à rime unique
Encore un quart d'heure
de p'tit bonheur
Et sans avoir peur
Avec tout son cœur
On r'tourne au labeur.

Trop vite l'archet !
il n'était pas prêt.
N'y sera jamais.
Sans être parfait
Il vit à La Haye.
Brigitte
Samedi 14 avril 2018 promenade à Varenguebec avec Didier Lecoeur & Nadège Moyart

Poème collectif dit TOURNETTE suivant une idée de Jacques Jouet


Lierre terrestre
Terrestre
On aime les fleurs sauvages…
et leurs vertus médicinales.
Lierre terrestre
Autour de qui t’enrouleras-tu ?
Quel goût a la violette ?
Sentir, manger, cueillir, voir
Plante terrestre
de nos campagne
depuis longtemps
tu entoures, reviens, repars, proposes des minuscules fleurs bleues malgré les arrachages réguliers. Tu insistes.
Et je viens de découvrir que depuis toujours tu offres ta vitamine C cachée dans tes jeunes feuilles de printemps.

-

Plantes sauvages
Sauvages
On aime les fleurs et les…
plantes aux vertus médicinales.
Plantes sauvages
Quelles est la vertu de l’aubépine ?
Où pousse t-elle ?
Trouver, regarder, toucher, apprécier
Plantes comestibles
Dans la nature
Au levé du jour
Tout se passe dans le rhizome car les graines d’ortie excitent au jeu de l’amour

-

Ortie moelleuse
Ortie
On devrait pousser Mémé…
dans l’âcreté humide des fossés.
Ortie moelleuse
Quel est cette belle plante ?
Que soigne l’aubépine ?
Jouer, découvrir, rire, plaisanter
Santé moelleuse
On s’est promené dans le bocage
Toute la soirée
C’était la fête

-

Aubépine blanche
Blanche
On a vu beaucoup…
de plantes grasses et des arbres.
Aubépine blanche
Où te croiser ?
Où te cueillir ?
Observer, regarder, toucher, sentir, goûter
Sur le talus dans la main de Didier
Au zénith
Où la chaleur est la plus forte
Toutes les aubépines en chœur ont fleuri au même moment

-

Plantes sauvages
Sauvages
On voudrait bien…
se soigner avec les plantes.
Plantes sauvages
Mais comment être sûr ?
Tout est-il bon dans la nature ?
Être, avoir, aimer, goûter, tester, rêver, sentir
Plantes empoisonneuses
Près du ruisseau aux plantes épineuses
Depuis l’antiquité
Et pour longtemps encore…

-

Lierre terrestre
Lierre
On oublie trop souvent que les plantes peuvent être…
très bénéfiques pour la santé.
Lierre terrestre
Pourquoi soignent-elles des maladies ?
Le département de la Manche est-il reconnu pour la variété de ses plantes ?
S’arrêter, observer, soulever, chercher, humer, froisser, choisir, cueillir, décocter, guérir
Lierre grimpant
Dans un petit sentier
Dans l’après-midi
Quelle joie de t’avoir croisé

-

Aubépine cardiaque
Cardiaque
On s’est bien…
baladé, on a vu de belles plantes sauvages.
Aubépine cardiaque
Quelle plante soigne l’angoisse ?
Quel plante soigne le mal d’amour ?
Goûter, sentir, cueillir, voir, tester
Aubépine blanche
Dans la nature
Tôt le matin
ou par un bel après-midi ensoleillé du mois d’avril

-

Le sureau ombelles
Sureau
On partage cette passion de…
la Dame Blanche
Le sureau ombelles
En quelle saison peut-on les cueillir ?
Comment peut-on les offrir ?
Sentir, embellir, guérir, épanouir
Délicieux sureau
En ces lieux insolites comme maîtrisé par l’humain
Au retour du printemps, enfin !
Sureau tu t’épanouis dans nos mains
Veillée à Anneville  – Onzinets


La vertu
N’existe pas
Dans cette contrée
Malgré mes bons conseils
Raté

Exagération
M’exaspère
Le samedi soir
Je calme le jeu
Tchao
Philosophie
Elle inspire
Où elle peut
La matière me guide
Seule
Certitude
Avec modestie
Me plait pas
Je t’aime pas
Volontiers !

Langage
Je parle
Avec les mains
Pour me faire comprendre
Bravo
Rêverie
Ce matin
Encore et toujours
Pauvre pauvre chère Athalie
Réveil
Capital
Nous tue
A petit feu
Comment t’échapper enfin ?
Décroissance !

Chapeau
Tu frimes
T’es trop fort
Alors encore alors encore
Bravo
Joyeux
Tu danses
Arc en ciel…
Mon humeur te réjouit
Etincelle !
Vélo
Tu voyages
Dans ma tête
J’ai mal au crâne
Aspirine

Bonheur
Me délaisse
Au petit matin
Je retourne au lit
Insomnie
Collaboration
Il collabore
Dans l’entreprise
La semaine pour son travail
Positif
Horreur
Fait peur
Dans le noir
Quand je me couche
Dormir !

Transmettre
Tu donnes
Pour faire vivre
Après toi pour tous
Eternel
Passion
Elle dévore
Matin midi soir
De manière ultra carnivore
Destruction
L’indifférence
Tue tranquillement
Tour à tour
Tant que tu tardes
Tyran !

Chose
Se perd
Sans faire exprès
Je te chercherai demain
Désolé…
Hallucination
Rêve éveillé
J’avance somnambule
Je referme les yeux
Oublier
Avenir
Arrives-tu ?
Hier est triste
Ardemment je te veux
Constellation

Dîme
Faut payer
Même les pauvres
Je redoute les impôts
Fuir
Pierre
Tu roules
Sur mes pieds
Tu me fais souffrir !
Vilaine !

Absence
Je songe
Champagne DRAPIER
Je pense au Général de Gaulle
Caillou





EHPAD
Club poésie et résidents
Amélie Charcosset 


Rien n’est plus chouette
Que de pouvoir marcher
Que de faire de la bicyclette
Que de recevoir des amis
Que d’être bien présentable.
En fait rien n’est plus chouette
Que de marcher et recevoir des bicyclettes
Le tout en étant bien présentable.


_._._._
Rien n’est plus dur
Que de se lever le lundi matin
Que de trouver des idées
Que d’avoir un imbécile en face
Que d’écrire loin de la table
En fait, rien n’est plus dur
que de lever un imbécile d’une table sans idées
Madame Godinas

Rien n’est plus beau que la jeunesse
Rien n’est plus beau que de marcher et de recevoir des amies ainsi que la musique
Rien n’est plus beau que rencontrer des amies
En fait rien n’est plus beau que de marcher en musique entrainé par des amies de jeunesse vaches généreuses qui circulent dans la nature, car il faut vache chaleureuse que l'o traite matin et soir.
 Malorey Lucienne
_._._._


Rien n’est plus pareil que
Rien n’est plus vert qu’une prairie fleurissante
Rien n’est plus bavard qu’un moulin à paroles
Rien n’est plus bleu que le ciel de la côte d’Azur
En fait rien n’est plus pareil qu’un bavard dans une prairie fleurissante sous un ciel bleu de la côte d’Azur


_._._._
Rien n’est plus beau que la nature
Rien n’est plus beau que la musique
Rien n’est beau qu’un vêlage
En fait rien n’est plus beau que le spectacle d’un vêlage offert par la nature réglée comme du papier à musique.
Madame Eve

Rien n’est plus rigolo
Que les interventions des enfants
Que des questions qui m’amusent
Qu’un film drôle
Que de faire des blagues
En fait, rien n’est plus rigolo quand les enfants regardent des films et posent des questions le tout en faisant des blagues.
Madame Gosselin

_._._._

POEMES PLIES du tireur à la ligne RR

Abbaye de Lessay

Modeste bâtisse de pierres grises ?
Gastéropode pourpre savant telle une nuée glorieuse
Pourquoi Sainte Opportune est t’elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Elle avait sans doute une idée derrière sa frange…
Oh toi Murex ! Bulot tinctorial pour bains à glandes !
Où vas-tu donc dormir ?
Sainte Opportune se grattait la tête…
Abandonne Bottin des îles, pensait-elle.
Seul il se dorlota devant l’hôtel, ce promeneur qui enflait des roses sur la vie.
Yves-Marie restaure l’Abbaye blanche renversée par vingt cinq mines anglaises et françaises, ses nuées de pigeons anti-char bombardant les travées à colonnes engagées.


_._._._

Modeste baisse de pierre grise, gastéropode pourpre, bavant tel une nuée glorieuse, pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Il était rouge. Douleur, triomphe, passion, souffrance.
Absolument rendu à la Garance.
Il s'écria «  l'Abbé ! 'Implore droit d'asile !
Glacial fut le moine, de pierre immaculée
Conception entra alors. C'était la bonne du curé.
« Rose trémière n'a pas d'épines » susurra-t-elle, je t'invite dans mon dortoir éternel !
Ils se dorlotèrent devant l'hôtel ces promeneurs qui enfilaient des roses sur la vie.

_._._._

Modeste bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée glorieuse, pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Cousin lointain, dont elle avait perdue la trace et qu'elle retrouvait des années plu tard par hasard.
Il devint le conquérant, légèrement plus jeune, en vaisseau renversé sur croisée d’ogives.
Il s'engagea telle une colonne dans la rénovation du lieu, pou que rien ne gêne la prière des fidèles.


Il se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur la vie.
_._._._


Modeste bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre d'avant telle une nuit glorieuse, pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Le promeneur se souvient d'une réponse lumineuse qui traversait la nef orangée, la nef rubis, la nef vermillon selon les heures, aussi longtemps que les vitaux avait filtré le soleil du Havre d'Ay .
Vitraux qui laissaient coi et tout d’apaisement.
Presque consolé promeneur crut revoir la nef orangée avant que les bombes n'avaient une dernière fois empourpré le grand vaisseau blanc.
Il se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur la vie.
Modeste bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée glorieuse
Pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Cousin lointain, dont elle avait perdu la trace et qu'elle retrouvait des années plus tard, par hasard.
Il devint le conquérant, légèrement plus jeune, en vaisseau renversé sur croisée d'ogives.
Il s'engagea tel une colonne dans la rénovation du lieu pour que rien ne gène la prière des fidèles.
Il se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur la vie.
_._._._
Modeste bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée glorieuse
Pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Il était rouge. Douleurs triomphe, passion, souffrance.
Absolument rendu à la Garance.
Il s'écria " L'Abbé ! J'implore droit d'asile! "
Glacial fut le moine, de pierre immaculée
Conception entra alors. C'était la bonne du curé. "Rose trémière n'a pas d'épines" susurra-t-elle, je t'invite dans mon dortoir éternel!
Ils se dorlotaient devant l'hôtel, ces promeneurs qui enfilaient des roses sur la vie.
Modeste bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée glorieuse
Pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Elle avait sans doute une idée derrière sa frange...
Oh toi Murex ! Bulot tinctorial pour bain à glandes
Où vas-tu donc dormir ?
Sainte Opportune se grattait la tête...Abandonne Bottin des Iles, pensait-elle.
Seul il se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur la vie
_._._._

Modeste bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée glorieuse
Pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Rouge pourpre par landes roses, douleur grise, Benoît à genoux.
Elle se vêtit de sa robe couleur Garance.
Oh…Félon ce, couleur des temps ordinaires, diable vert.
Il se dorlota devant l’hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur la vie

Poème avec axe - Haîku de mots  EB
Parce que les chats
Apportent de la chaleur ils viennent sur nous
_._._._
A petit pas tout sitants
Il s’est enfoui à couvert tristement
Jusqu’au printemps qui résonne
_._._._
Parce que mon cheval que j’ai eu à 12 ans
Etait très drôle et avait beaucoup de valeur à mon cœur
_._._._
Oh vilain chat trop gourmand
ma réserve de «  bonbon mou, blanc et rose »
Punition : Plouf dans l’eau.
_._._._
On partait toujours en car
Toi, déjà sur ta blouse des ches
Pas possible avant l’école !
_._._._


Fleur originale, majestueuse et parfumée
Blanchie, rose, violette, orange et même bleu
Tu es soldée, j’achète.
_._._._
Mes affaires si bien rangées,
Dans un sac à dos à multi poches
Le nez dans le vent.
_._._._
C’était au royaume des es
mignonne, viens allons voir si la rose
A épuisé son doux venin.
_._._._
Etendue d’eau salée transparente la mer
veille au soleil comme gardienne.
Toujours pareille jamais la même

C'était au royaume des fées
mignonne allons voir si la rose
A épuisé son doux venin.


Poèmes pliés Haïku de mots enchainés EB (Bib La Haye)


Nous avons libéré les mots.
Que deviendront nos admirables et percutantes productions


Je n’ose y penser….
La surprenante question me semble difficile


Qui saura éveiller cette envie
De sentir les odeurs de la terre


On veut garder en soi
O néant dans le regard du chat


Oscar mon chat boit-t-il ?
Non, il est même complètement déshydraté, desséché.


En fait il est mort.


Les oiseaux noirs sont partis
Je ne peux pas savoir pourquoi ? Pourquoi ?


Ils annonçaient de mauvais présages.
Les vendanges promettaient d’être sans raisins.


Et les pommes en Normandie ?
Hum, la délicieuse odeur de tarte Tatin.


Mes sens sont en émois.
Quand il jappe pour se faire entendre


Demain, toujours m’aimeras-tu ?
Assurément, car tu es, et tu seras


Mon éternel monde sans fin.
_._._.

Je suis gourmand de sucreries.
Est-ce un défaut ou une chance ?


Ca dépendra des convives associés.
A cette fête gigantesque et non programmée


Que la nuit soit belle !
Ecoutons chanter les bulles du vin céleste


Reniflons les rayons de lune
Le loup-garou s’apprête à surgir


Fable, mythe, ou bien Réalité !
La question restera posée jusque demain matin


Sa fin sera néanmoins rapide.

_._._
A choisir quel ballon boire ?
Pourquoi faut-il laisser un petit blanc ?


Bordeaux préfère le rouge.
Munter préfère le fromage à croute orangée.


Les papilles sont en émois
C’est la bonne cuisine de grand-mère


La tradition à bon goût
Mais pas les tripes.


Quelle tigresse es-tu donc ?
Plus jeune, j’ai consommé maint homme


Mais maintenant c’est fini.
_._._
Souvenir d’une nuit fraiche
Est-ce cette rosée déposé là doucement ?


Joli jardin sous la lumière
Mystérieux et inquiétant quand tombe la nuit


Heureusement surgit la douce lune.
Des yeux, il en caresse le contour.


Enfin le sommeil l’envahit.
L’ours mérite bien ce profond réconfort


S’éveillera-t-il reposé
Si non, il s’énervera tout le jour


On finira par le maudire.

_._._

Des paroles ou des mots
Comment les faire jaillir de mon cerveau


Difficile en début de semaine
De résister à l’envie de bailler ?


Rejoint nous à l’atelier !
Je viens de terminer ma première journée


Je ne supporterai aucun bruit.
Ce canari m’exaspère toujours


Pourrait-il se taire jamais ?
Lui suffirait-il d’un petit blanc ?


Qu’il finisse ce verre.
_._._

Joint silicone de la douche
Doit-on vraiment le renouveler si souvent ?


Oui, une fois par an.
Les oiseaux migrateurs s’envolent vite au loin


Regardez-les monter au ciel 
D’un battement assourdi de leurs ailes


Ils ont disparu à jamais
Dans les yeux du vieux chien condamné.


Et si l’espoir revenait ?
Après tant d’efforts et de tourments


Le cercle se refermait enfin.
_._._

L’as-tu vu toi ?
Le tout petit bonhomme au capuchon pointu ?


Il est dans ton …..
Comment a-t-il pu arriver là ?


Il avait secoué la bouteille
Sans penser aux conséquences de ce geste.


Bouchon sauté, proches voisins arrosés.
Pluie de bulles rosées et de beauté


Envolée, la douce licorne ailée ?
Disparue à jamais dans le firmament étoilé


Elle ne sera pas oubliée.

_._._
Le voyage finit-il ici
Demain me rejoindras-tu avec plus d’entrains ?


Et si tu disais « oui »
Eh ben non, j’ai pas envie !


L’amour est un mystère
Et ce soir ton parfum m’enivre


Comme une fleur de seringa
Comme une colombe blanche dans le ciel


Est-ce vraiment son image ?
Inversée dans la mare gelée, regardez bien


C’est la fin de l’histoire.
_._._

Qu’attendez-vous de nous ?
Reiki reikou un truc japonais c’est ça ?


Bon voilà c’est fait.
Ce chien ne se sauvera plus jamais


Cette clôture est bien solide
Et je ne peux guère la franchir


Elle brûle comme la lave
S’écoule au plus profond de moi


Mais qui tuera le dragon ?


Le chasseur ou le petit chaperon rouge ?
La fin nous le dira
_._._

Toi l’homme au chapeau
Pourquoi me regardes-tu de cet air ?


Je me méfie des femmes
En affaires, elles peuvent être extrêmement redoutables


Attention à leur apparente douceur.
Ne les touchez pas ! Ils vont s’évaporer


Comme neige au soleil brillant.
Son pelage étincelle et il avance fièrement


Mais sait-il vraiment où ?
Il cherchera, méthodiquement, jusqu'à la fin.


L’ignorer serait plus plaisant.

_._._

POEMES FARCIS EB


Le soleil brille haut dans le ciel
Le soleil oublié brille trop haut dans le gris du ciel.
Le soleil oublié est triste, il ne brille plus, perdu trop haut dans le gris sombre du ciel
Le soleil qui n’a pas oublié l’heure de midi si agréable aux humains est triste, il ne brille plus, perdu, couché. Il se réjouit néanmoins car remplacé par la lune, sa cousine qui affronte, d’un peu trop haut à son goût, le gris sombre du ciel.


_._._._


Je suis fatiguée.
Je pense donc je suis, il pense donc il est, elle pense qu’elle est …fatiguée !
Fatiguée ? Elle pense qu’elle l’est, il l’est, je le suis donc vite un hamac !
Fatiguée, je pense qu’elle pense qu’elle l’est, il pense donc il l’est, il l’est aussi fatigué.
Voilà quelle dit qu’elle pense qu’elle est fatiguée et voilà je le suis donc maintenant par la force des choses, vite un hamac….fatiguée.




C’est un jour de printemps fleuri
C’est un triste jour de fin de printemps où aucun bulbe n’a fleuri
C’est un triste sire, ce mec, de jour comme de nuit, du début à la fin de la sainte journée, de printemps en hiver ; un crane par où aucun cortex ni bulbe, aucune idée n’a jamais germé ni fleuri !


_._._._


C’est vrai, mon chat est gris
C’est vrai, Oscar, non chat sauvage est gris
C’est vrai Oscar, mon chat, que tu me crois sauvage et aigris ?
La légende de la mi-aout : chat alors ! C’est qui le vrai Oscar ? Celui de la vallée de Monchaton que jamais tu ne me cites sous prétexte que je ne crois pas à l’esprit félin et sauvage qui ‘a grisé.
_._._._
Il fait beau
Il ne fait que trop rarement ce charmant sourire qui le rend si beau
Il ne fait que trop souvent la tête désormais et bien trop rarement ce charmant sourire qui pourtant le rend si niais quand le temps est beau.
Quand le temps est clément, et bien trop rarement d’ailleurs, il ne fait que trop souvent la tête.
Désormais ce charmant sourire, qui pourtant le rend si niais mais attachant n’est plus de mise. Le temps est beau.
La maison est fermée
La maison des jeunes… et de la culture est exceptionnellement fermée
La maison de la ministre a été tagguée par les jeunes et des retraités mécontents de la nouvelle loi pénalisant la culture. Elle est choquée et exceptionnellement, la porte de son cabinet restera, jusqu’à  ce soir, fermée.
Pour les besoin du film, la maison de la ministre a été taguée par des jeunes et des retraités mécontents de la nouvelle loi pénalisant la culture ont applaudi. La ministre en est sortie, choquée et exceptionnellement, la porte de son cabinet restera jusqu’à ce soir fermée.
_._._._


La marquise cueille une violette
La marquise ne veut pas qu’on cueille une violette
La marquise, qui est au chocolat, ne veut pas qu’on cueille et la mange comme une simple et sans saveur violette
Madame la marquise devant son pêcher mignon (qui n’est pas comme le prétendent un vulgaire pain au chocolat) ne veut pas qu’on la dérange. De ses longs doigts fins elle cueille la friandise, dans l’assiette déposée là et la mange goulument comme une fillette mangerait une simple et banale sucrerie, sans saveur, malgré son nappage à la violette
_._._._


Les tableaux sont suspendus au mur.
Les tableaux modernes sont suspendus dangereusement au mur.
Les tableaux modernes ont des formes tellement surprenantes qu’ils se sont retrouvés suspendus dangereusement au mur.
Les femmes peintes sur les tableaux modernes ont des formes tellement surprenantes ! Les visiteurs de l’exposition ne se sont même pas rendu compte qu’ils se sont retrouvés suspendus, dangereusement troublés, les yeux fixés au mur.
_._._._


Le soleil brille au dessus de la mer.
Le soleil éclaire cet enfant qui brille d’intelligence dès que ses idées planent en plein vol au dessus de la mer.
Le soleil, éclaire cet enfant qui brille d’intelligence, dès que j’arrive, ses idées planent en plein vol au dessus d’un nid de coucou, mais jamais au dessus de la mer.
Mais la question reste posé, le soleil éclaire t’il cet enfant qui brille d’intelligence, dès que j’arrive, où c’est parce que je n’étais pas là, que ses idées planent en plein vol au dessus d’un nid de coucou mais jamais au dessus de la mer.
_._._
Le soleil réchauffe nos cœurs.
Le soleil noir réchauffe froidement le tréfonds de nos cœurs.
Le soleil noir ne réchauffe pas froidement seulement mes entrailles mais aussi le tréfonds de nos cœurs.
Le soleil renaissant de la noire éclipse de la lune me réchauffe pas à pas. Le mot « froidement » existe seulement dans mes entrailles, mais du plus profonds de mon âme, aussi de tout mon être, je sens le tréfonds revenir à la vie et revivre nos cœurs.
_._._._


Le soleil brille aujourd’hui.
Le soleil brille par sont absence aujourd’hui.
Le soleil dans ton regard brille par son absence aujourd’hui.
Connais –tu le jeu « 1, 2, 3 soleil » ? j’avance dans une ligne, sans croiser ton regard, tu es retourné et tu dis « 1,2, 3 soleil », alors je brille par ma rapidité à courir jusqu’à toi, on entend plus aucun son, absence totale de mouvement ; et voilà, j’ai encore gagné aujourd’hui !
Et quand à nouveau tu te retournes vers moi ….

A l'école ...

Le huitième jour de la semaine



Dada Moustique

Et voici le moustique
Poursuivi par la tique
Qui mange du plastique
Dans la drôle boutique.
Comme il est romantique,
Mon poème élastique !

Classe de CM1/CM2 de Lessay (50) avec Olivier Salon

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